Peintures de chevaux sur verre (grisaille / vitrail) par l'artiste Malem

L'histoire d'Amour
Une amie artiste verrière me présenta un jour la peinture sur verre, brièvement, un survol des bases. Instantanément, une étincelle jaillit, ce fut le début d'une grande histoire d'amour. Captivée, c'est avec un petit pot de poudre et quelques petites vitres que je rentrai rapidement à mon atelier... pour expérimenter... et je n'ai jamais cesser depuis! La peinture sur verre a conquis mon coeur simplement parce qu'elle allie toutes mes passions : les gestuelles, le dessin, la peinture, le verre et sa transformation. J'adore expérimenter, tenter différentes options, jouer avec la transparence ou la translucidité du verre, ce qui crée de merveilleux effets. Qu'il s'agisse d' un cheval noir sur fond transparent dansant dans la fenêtre veillant sur vous tel un esprit complice, d'une feuille de verre thermoformée dont la translucidité fait ressortir le cheval ou d'un mélange de couleurs, textures, imagination et chevaux, soit monté sur un mur ou suspendu devant une fenêtre, chaque oeuvre est unique et magique grâce aux fantastiques propriétés du verre.

La Technique: Grisaille (vitrail)

La technique que j'utilise s'appelle la grisaille. Une technique traditionnelle métiers d'art faisant partie de la famille du vitrail. C'est au Moyen Âge que le processus du vitrail devint une forme d'art majeure. Les peintures des églises européennes ont traversé le temps jusqu'à aujourd'hui. Les artistes peignaient sur le verre coloré pour y ajouter des détails. Comme je suis toujours mon propre chemin, j'applique la peinture différemment des méthodes traditionnelles, ce qui fait que mes peintures sont uniques et représentent mon propre style . Je diffère également par mon choix de sujets, peignant presque exclusivement les chevaux (parfois d'autres animaux lorsqu'on me le demande gentiment, désirant faire plaisir). Cependant le reste du processus est rigoureusement respecté. La peinture est constituée d'une poudre à laquelle je dois ajouter d'autres ingrédients tels des liants et médiums (OK, dans j'ai également développé mes propres recettes afin d'obtenir le résultat désiré). Tant que la peinture n'est pas cuite, elle demeure extrêmement fragile. Lorsque l'oeuvre est terminée, impossible d'y toucher sans la gaspiller. À cause de la transparence du verre, je dois peindre sur une table lumineuse : un défi de plus (j'adore les défis). Une fois complètement séchée, la peinture si fragile doit être cuite dans un kiln (four haute température). La température est contrôlée numériquement et des programmes complexes varient selon les résultats désirés, augmentant lentement la température jusqu'à un plateau très élevé (exemple 1250F et plus) durant le temps nécessaire pour permettre à la peinture de se fusionner au verre. Par la suite la température sera descendue très graduellement avec un palier de recuit à un degré spécifique selon le type de verre pour assurer la stabilité et durabilité de l'oeuvre. Ces programmes sont complexes et les choix sont critiques parce que le verre peut craquer ou plusieurs événements peuvent ruiner la pièce. Le procédé que j'ai choisi priorise la sécurité des oeuvres et prend plus de vingt-quatre heures par cuisson. Certaines créations comporteront plusieurs cycles de cuisson. Si je désire avoir une base de verre texturée, je configure un programme de cuisson différent. Une texture à usage unique est créée d'abord afin d'obtenir la déformation désirée sur la feuille de verre. Chaque pièce a ses processus particuliers. Ceci peut vous paraître complexe et risqué, effectivement, mais ça fit partit de la transformation du verre qui me fascine. Parfois j'ai des surprises, le verre m'ayant enseigné avec les années qu'il a un esprit bien à lui ! Avant que le plaisir commence chaque vitre que je recycle est méticuleusement inspectée, nettoyée, parfois coupée, perforée pour la suspension et selon sa condition, elle sera thermoformée pour effacer les imperfections ou les égratignures, ou partiellement polie et nettoyée à nouveau prête à recevoir la peinture.

Une seconde vie
Amoureuse de la terre et de la nature, j'essaie d'aider l'environnement en choisissant de peindre sur du verre usagé. Je ramasse donc les vieilles vitres, panneaux de portes, des feuilles qui ne sont plus utiles vu qu'elles ne sont pas acceptées aux écocentres. Il est donc possible que certaines feuilles aient ce que les gens qualifieraient d'imperfection. Personnellement, je les vois comme l'expérience de vie du verre. Si ces cicatrices sont minimes ou acceptables, je m'assurerai que les bordures sont douces et les polirai au besoin, puis je peindrai en fonction de ces cicatrices qui ajoutent parfois un cachet à la pièce. Dans le cas des vitres trop endommagées, je les thermoforme au four de différentes façons et elles ressortent avec un aspect unique à chacune, selon la façon dont je prépare le verre et le four.

La valeur, l'héritage
Ces peintures dureront plus d'une génération (nous en avons la preuve avec les vitraux d'église d'Europe de plusieurs centaines d'années). Elles constituent donc un véritable héritage, une valeur sûre à léguer de génération en génération.

L'objectif
Mon but est de participer à créer un monde meilleur et plus beau un cheval à la fois! Je désire partager la beauté, la force, la sensibilité des chevaux dans mes oeuvres, capturer leur unicité, le mouvement, la vie! Je souhaite contribuer à ce que vous sentiez bien dans votre demeure et rehausser vos pièces de la beauté et l'esprit du cheval ! Aimant faire plaisir, j'accepte également des commandes personnalisées afin d'immortaliser un partenaire équin qui aura conquis votre coeur.

Le contrôle de la qualité
Chaque oeuvre est soumise au comité de mes muses, méticuleusement inspectée et approuvée par les chevaux ou retourné à l'atelier pour amélioration. Je vous taquine! je voulais simplement vous partager ceux qui contribuent à une grande part de mon inspiration, puis on ajoute les heures incalculables dédiées aux études anatomiques, biomécaniques, de haute école, puis les croquis, les études, les heures derrière les caméras et ... OK assez, j'arrête, pur le moment, ce sera trop long.